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RéLOVution – Décodage holistique de l'actualité. Le cas iranien

Dernière mise à jour : 28 juin

Par Isabelle Alexandrine Bourgeois — www.planetevagabonde.com


Et si la tentative d'une guerre contre l’Iran était l’un des derniers actes de l’effondrement d’un empire occidental moribond ?

Il faut bien l’avouer : vous rapporter les nouvelles du monde de façon factuelle et objective devient un véritable casse-tête ! Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, chacun y va de sa brillante analyse venant justifier sa grille de lecture. C’est le champ de bataille des porte-drapeaux d’un narratif plutôt qu’un autre. On en a le tournis et on ne sait plus à quels Saints se vouer. C'est peut-être une bonne chose! Je vous invite à nous extraire de ce maelström en vous proposant une actualité engagée, mais qui ne saisit pas une histoire plutôt qu’une autre. Le défi est de taille… Depuis des années, ma ligne éditoriale est de décrypter l'actualité de façon kaléidoscopique, inspirante et positive.

Comment vous informer le plus honnêtement possible quand nous n’avons plus aucune certitude sur l’origine d’une information, ni qui l’a mise en circulation ? À l’heure où nous sommes entraînés dans une guerre de l’info sans précédent, renforcée par les nouveaux outils de propagandes créés par l’IA, il devient presque impossible de communiquer sur l’actualité du monde sans se faire piéger par les armes de communication massives.

Nous autres journalistes devons donc redoubler de vigilance pour ne pas prendre une contrefaçon de l’information pour une réalité vérifiée. C’est pourquoi, je me sens comme une funambule qui cherche son équilibre au-dessus du vide, en prenant garde à ne pas faire basculer son balancier trop à gauche ou trop à droite, trop « pour » ou trop « contre », au risque de tomber et d’entraîner mes lecteurs dans le vide de mes saisies intellectuelles, personnelles et polarisantes.


Prendre du recul et faire le tri des déchets dans les récits médiatiques, permet de nous recentrer sur l’essentiel, prendre position pour protéger la vie, la nature, le bon sens et les relations humaines authentiques.

En pratiquant avec rigueur cet exercice délicat du bon dosage, il devient possible d’observer le ballet des cadres narratifs avec discernement, sans se laisser émotionnellement happer par eux. Et si notre époque est captivante, c’est parce que ces narratifs s’effondrent les uns après les autres, comme des décors de théâtre trop longtemps maintenus par des illusions collectives.


La cacophonie des commentaires de politiciens, d’experts et de chroniqueurs, qu’ils viennent du système ou de la dissidence indiquent que le cortex social en surchauffe est proche du court-circuit. Qu’ils soient politiques, sanitaires, économiques, religieux ou idéologiques, tous les récits dominants montrent leurs coutures. Le monde occidental, longtemps présenté comme le sommet de la civilisation, tremble sur ses fondations.


Je propose donc un premier décodage dans le cadre de cette nouvelle rubrique qui aura prochainement son équivalent sous la forme d'une chronique sur ma chaîne youtube et qui portera le même nom "RéLOVution, décodage holistique de l'actualité".

Pour illustrer ce concept, j'ai choisi des lentilles de couleurs symbolisant la diversité des regards et des analyses selon notre niveau de conscience. Elles structurent les strates vibratoires de perception selon des dimensions cognitives, morales et spirituelles. Chaque niveau correspond à une lentille de perception : une manière de filtrer, comprendre et réagir aux événements du monde, selon son degré d’éveil, sa posture intérieure, et le sens qu’on donne à la réalité. L’objectif n’est pas de juger, mais d’éclairer

  1. La lentille pour myopes

Prenons l’exemple de l’attaque de l’Iran par Israël. Une première grille de lecture est celle des personnes qui pensent voir bien de près et qui voient très mal de loin. Celle-ci consiste à adhérer à la version officielle présentée par les médias et les agences de communication américaines et israéliennes. En résumé, l’État hébreux, sous prétexte d’une guerre préventive contre la menace nucléaire iranienne, veut éliminer « la menace iranienne ».


Nous sommes dans une vision réductionniste et les faits sont simples. Les deux camps sont en représailles mutuelles. Les diplomates s’agitent, les chancelleries se mobilisent, et les grands titres parlent de « riposte légitime ». L’ONU appelle au calme. Rien ne dépasse le cadre des relations internationales. C’est le niveau de la propagande brute, du commentaire d’expert qui est plus un agent en communication, du graphique militaire falsifié.


C’est la lentille d’un monde où les missiles ont une trajectoire, mais rarement un sens ; où les guerres de personnalités se traduisent en bombes sur le terrain et en victimes innocentes. Rien d’autre qu’un nouveau remake d’un scénario plusieurs fois mis en scène au Proche-Orient, en Afghanistan, en Irak, en Lybie et en Syrie.


Pour rappel, en Afghanistan, les mêmes acteurs israélo-américains voulaient déjà « neutraliser le terrorisme, capturer Oussama Ben Laden, renverser les Talibans ». Résultat : 20 ans de guerre pour un retour des Talibans et une désillusion totale.

En Irak, on a détruit un pays en inventant des armes de destruction massive (ADM) inexistantes par le régime de Saddam Hussein. Résultat : effondrement de l’État, montée du terrorisme, chaos communautaire durable.

En Lybie : au nom du principe de « responsabilité de protéger » avec mandat de l’ONU (résolution 1973), on conduit un pays au chaos. Résultat : chute de Kadhafi, fragmentation tribale, guerre civile et traite humaine.


En Syrie, pour soi-disant lutter contre le terrorisme (État islamique / Daech), on démantèle un pays pour mettre au pouvoir un ancien coupeur de têtes. Résultat : destruction massive et plus grande crise de réfugiés du XXIe siècle. Bref, les barbouzes américano-sionistes mettent à sac tout le Proche-Orient.

  1. La lentille opportuniste

Derrière ces justifications de façade, un second niveau de lecture se situe sur les objectifs non avoués de ces guerres de conquête : l’Iran, riche en pétrole, gaz, uranium et terres rares, représente un obstacle majeur à l’hégémonie énergétique de l’axe américano-israélien. L’objectif ? Renverser un régime indépendant pour mieux contrôler ses flux, ses alliances, et ses marchés. Dans cette logique, la guerre devient un outil pour sécuriser des pipelines, affaiblir les BRICS, et nourrir le complexe militaro-industriel occidental. L’idéologie masque le business : chaque bombe ouvre un marché.

  1. La lentille idéologique Une autre paire de lentille permet de percevoir ce conflit comme le produit d’une injustice historique. L’Iran est présenté comme un état-résistant face à l’hégémonie occidentale, à la colonisation de la Palestine, à l’impérialisme américain.

    Cette lecture s’ancre dans la lutte des classes mondialisée, dans les conflits de ressources (gaz, pétrole, armement), dans les intérêts du complexe militaro-industriel. On y cite Chomsky, on y invoque les Intifadas, l’histoire du Mossad et de la CIA. Chacun adhère à son rôle et y croit le plus sérieusement du monde. Les Ayatollahs sont dans tous les camps.

  2. La lentille spectrale

Allez, on change de verres! C’est le scénario de l’occulte ritualisé. Le conflit n’est plus simplement stratégique, il devient rituel. Il est question d’un ordre caché, d’un script millénaire destiné à provoquer une fin des temps fabriquée, à faire advenir la venue du Messie des Juifs. Ce dernier est appelé le Machia'h, ce qui signifie littéralement « l’Oint ».


Il ne s’agit pas, dans la tradition juive, d’un être divin, mais d’un roi humain, descendant de David, choisi par Dieu pour restaurer la souveraineté d’Israël, rétablir la paix dans le monde, reconstruire le Troisième Temple à Jérusalem, et instaurer une ère messianique de justice, de connaissance et de respect de la Torah. C’est un angle d’analyse où l’on force la porte pour accélérer la rédemption du « peuple élu », à coups de mitraillettes ou de bombe nucléaire, s’il le faut.

Selon le judaïsme traditionnel, le Machia'h n'est pas encore venu. Il viendra à la fin des temps, dans un contexte de chaos et de tribulations, d’où leur empressement à attiser la haine absolue entre les peuples et la destruction du reste de l'humanité. Le peuple juif, dans cette grille, est regrettablement instrumentalisé par un messianisme politique sioniste qui veut faire de Jérusalem le centre du nouvel ordre mondial. Pour les dirigeants israéliens, l’Iran est considéré comme le dernier obstacle à ce projet délirant. De leur point de vue, les conflits ne sont plus des erreurs, mais des offrandes sacrificielles, des mises en scène hautement codées pour accélérer leur consécration planétaire par la venue du Machia’h.

C’est une lecture où l’on retrouve les références au Cube Noir de Saturne, aux rites de démolition contrôlée, à l’ordo ab chao, au Talmud mystique ou au Grand Reset.


  1. La lentille mystique Sous cet angle, nous nous situons au niveau d’un combat cosmique entre les forces de l’Ombre et de la Lumière. De nombreux mystiques l’ont évoqué : Rudolf Steiner, les gnostiques, les Pères du désert, les enseignements hermétiques. Le monde est le champ de bataille invisible entre les Forces de Vie et les puissances adverses, qui s’infiltrent dans les institutions, les technologies, les rituels, et les individus.

Dans cette lecture, la guerre Iran-Israël est une collision de lignes de force : les entités de chaos cherchent à raviver le feu de la division, tandis que les forces de l’éveil cherchent à ouvrir les cœurs, à guérir les lignées, à restaurer l’ordre de droit divin.

Ce niveau est encore dans la dualité, mais il donne une clé à ceux qui sentent que la vérité n’est ni politique ni morale, mais vibratoire. À travers ce filtre, on se bat pour l’accès au cerveau humain, la conquête de la conscience ou pour le pillage des ressources émotionnelles créatrices en l’homme. C’est le niveau où les prédateurs invisibles cherchent à créer leurs propres réalités par procuration. Avec plus ou moins de succès. Car la sagesse innée en l’homme et son cœur compassionnel sont les meilleurs gardiens de sa souveraineté, même endormie.

  1. La lentille non-duelle

Ces lunettes nous font percevoir le niveau de l’illusion révélée. Le réel lui-même est remis en question. Nous vivons dans un rêve collectif, un jeu de perceptions où le contenu n’a pas d’importance. Ce n’est plus ce qui se passe qui compte, mais là d’où je le regarde.


Le mal n’existe que tant qu’on lui donne réalité. La peur ne peut survivre à la présence. La guerre est une scène de théâtre. Et la sortie, c’est le réveil. C’est l’étage de la souveraineté initiatique. Dans ce cas, le conflit Iran-Israël reflète le jeu des polarités projetées sur la scène géopolitique : l’ombre et la lumière, l’agresseur et la victime, le dogme et la résistance.

Chaque camp incarne une facette de la peur collective, de l’attachement à l’identité séparée, à la mémoire blessée. Derrière la violence, le besoin d’être reconnu, aimé, entendu. Ce conflit révèle le miroir de nos divisions intérieures. La seule véritable issue réside dans la transmutation consciente du regard, de la séparation vers la réconciliation.


  1. La lentille de la paix et de la joie

À ce niveau, nous n’avons plus à faire à une grille de lecture, mais à une posture intérieure : je cesse d’attaquer la réalité. Nous renonçons consciemment d’adhérer aux narratifs pour nous recentrer sur les actions qui nous font vibrer au quotidien. C’est œuvrer amoureusement sur le périmètre de son paillasson, de ses poules à ses voisins, dans le cercle familial et en société, pour ré-humaniser les liens entre les hommes.


Dans cet état (au propre comme au figuré), tout est accueilli et accepté, sans résignation, ni démission. L’étreinte embrasse le monstre qui capitule pour fusionner avec notre cœur.

À cet étage, on regarde avec tendresse les affaires du monde par la fenêtre. On ne ressent aucun jugement, mais une présence. Rudolf Steiner évoque celle du Christ — non comme dogme, mais comme conscience. « Le Royaume n’est pas ici ou là. Il est au-dedans de vous. » (Luc 17:21).


« La porte est en dedans »... Cette émouvante phrase énigmatique gravée par l'abbé Gillard, dans la chapelle de Tréhorenteuc, en Bretagne, nous rappelle ce même commandement intérieur. Tout le mystère du monde y est.

Le prêtre catholique breton avait également dit ceci : « Dites-vous bien que ce que vous voyez n’existe pas mais que ce que vous ne voyez pas existe bien. » Dans un contexte d’après-guerre profondément marqué par les ruptures, il avait osé une vision unifiante entre christianisme et tradition celtique, inspirée par un chemin intérieur de réconciliation.

A ce niveau de lecture, la nature christique révélée en chacun de nous ne prend pas parti. Il réconcilie. Il ne condamne ni l’Iran ni Israël, car il voit l’enfant blessé sous chaque uniforme, l’âme désorientée sous chaque drapeau.

Il nous dit : «Tu n’as pas à choisir entre le bien et le mal. Tu as à te souvenir que tu es l’Un, la Vie, la Lumière.» Et peut-être que l’Apocalypse, ce n’est pas la fin. C’est le dévoilement du Réel. Et si la véritable guerre était celle qui oppose en nous la peur à l’amour ? Et si chaque missile était le reflet d’un cœur non pacifié ?

Peut-être qu’alors, l’appel n’est pas à prendre parti, mais à changer de regard. A devenir cet être-lien, pont vivant entre les mondes, réconciliateur entre l’ombre et la lumière.

Le Christ tel qu’il a été décrit par Rudolph Steiner attend que nous nous souvenions qu’Il est déjà là. Dans chaque regard de compassion. Dans chaque refus de haïr. Dans chaque silence qui écoute au lieu de réagir, qui s’engage pour la vie au lieu de se battre contre des épouvantails politiques.

Le monde est en feu. Mais il pourrait être en train de s’accoucher de lui-même.

Décrypter plus loin

Alors, à quoi bon proposer une actualité holistique? À quoi bon zoomer et dézoomer sur les événements du monde? Parce que tant que nous cherchons un camp à défendre, un coupable à désigner, un sauveur à attendre ou une théorie à exposer, nous restons piégés dans les rouages de l’ancien monde. Cette information-là est bonne pour le coeur, le corps et l'esprit. Elle renforce notre système immunitaire contre la Bête en soi par la réactivation de notre plus dense lumière intérieure. La véritable libération commence quand nous cessons de réagir pour entrer dans l’espace du témoin conscient. Avec l’escalade du conflit au Proche-Orient, il ne s’agit pas de paniquer. Il s’agit de changer de posture. Il ne s’agit plus de croire ou de dénoncer, de commenter ou d’analyser. Il s’agit de voir et de respirer.

Voir avec le regard de l’âme. Voir que ce qui s’effondre est une construction mentale, une architecture de domination, une illusion de séparation. Voir que l’effondrement est nécessaire. Comme un silence entre deux notes de musique. Je sais, c'est un postulat révoltant, inacceptable même, quand on sait que ce phénomène emporte avec lui la vie de millions d'innocents... Mais qui sommes-nous pour connaître le plan secret du Ciel et condamner le Créateur?

Des empires se sont effondrés avant nous

L’Humanité a déjà été plusieurs fois balayée par ces fins du monde récidivistes. L’Empire romain, rongé par la décadence intérieure, les fractures sociales, et une perte de sens sacré. La civilisation maya, mystérieusement désertée après un apogée cosmique. Byzance, qui a vu la beauté céder sous le poids de la corruption spirituelle. Ou encore l’Égypte antique, dont le savoir s’est lentement dissout dans les sables de l’oubli.

Mais l’effondrement actuel est inédit. Car cette fois-ci, ce n’est pas un royaume, une capitale ou une dynastie qui se disloque. C’est un paradigme planétaire. Ce qui s’écroule aujourd’hui, ce sont les fondations mêmes de notre relation à la vie : la croyance en la matière comme réalité ultime, l’individualisme érigé en vertu, la séparation entre l’humain et le sacré, le pouvoir exercé de l’extérieur, par peur ou par force.

Nous ne sommes pas seulement en train d’assister à la chute d’un empire. Nous sommes invités à changer de niveau de conscience. À passer du contrôle à la confiance. Du savoir à la sagesse. De l’histoire à la Présence.

L’infographie ci-dessous n’est pas un sondage. C’est une boussole intérieure. Elle montre les différentes strates de perception que l’humanité traverse, de la plus dense à la plus lumineuse. Elle ne juge aucun niveau. Elle éclaire. Et peut-être, elle nous invite à changer de position intérieure.

Une carte des consciences

Chaque niveau correspond à une lentille de perception : une manière de filtrer, comprendre et réagir aux événements du monde, selon son degré d’éveil, sa posture intérieure, et le sens qu’on donne à la réalité. Les pourcentages présentés sont des estimations intuitives basées sur mon observation empirique, les travaux de David R. Hawkins qui évalue les niveaux de conscience selon une échelle vibratoire et la théorie intégrale de Ken Wilber qui distingue les stades de développement spirituel et cognitif de l’humanité.

1. Lentille pour myopes — Niveau institutionnel et médiatique : 50% de la population mondiale. Les faits sont reçus sans remise en question. L’État, les experts, les scientifiques sont les détenteurs de la réalité.

  1. Lentille des affaires: 20% — Objectifs non avoués des guerres de conquête : le contrôle des ressources naturelles et renversement de régimes.

  2. La lentille idéologique : 10% — Les injustices systémiques sont pointées, les idéologies politiques cherchent à corriger le monde par des lois, des réformes, des luttes sociales.

  3. Lentille spectrale — Occulte/Conspirationnel : 10%. Le pouvoir est démasqué comme manipulé par des élites occultes. Rituels, agendas cachés, messianismes et programmations sont décryptés.

  4. Lentille mythopoétique — Combat cosmique entre les forces du Mal et du Bien, entre l'Ombre et la Lumière: 5%. La véritable liberté commence quand on sort de toute dépendance extérieure. L’humain redevient auteur, conscient, ancré.

  5. Lentille non duelle — 3% : Le monde n’est plus un problème à résoudre, mais une expérience à aimer. La paix commence quand je cesse d’attaquer la réalité.

  6. Lentille de la joie — 2% - Le conflit est absorbé par une vision d’unité absolue. L'état christique en chacun de nous n’est plus une croyance, mais une complétude. Il est l'ensemble des possibles réconciliés dans une expérience humaine individuelle. Il est la douceur radicale qui réconcilie les mondes.

    L'échelle de la conscience selon David Hawkins
    L'échelle de la conscience selon David Hawkins

Selon ces estimations, la majorité de l’humanité (70%) vit encore à travers les deux premières lentilles. Mais il faut peu de conscience pour illuminer beaucoup d’obscurité. L’éveil ne concerne pas une majorité. Il concerne une masse critique vibratoire. Une poignée de cœurs libres peuvent transformer l’ambiance d’un siècle.

Une guerre qui s’éteint à l’intérieur

Oui, l’Histoire mondiale a été construite sur la guerre. La guerre des empires, des croyances, des égos, des intérêts. Mais cette guerre n’est plus soutenable. Elle épuise. Elle dévore les corps, les terres, les idéaux. Elle s’épuise surtout, car elle ne répond plus à l’aspiration profonde du vivant : aimer. Même si le combat entre les forces involutives et évolutives a servi le perfectionnement de l’âme humaine, aujourd’hui, la partie pourrait bien toucher à sa fin.

Bientôt viendra un temps où l’on ne dira plus : « Nous avons été en guerre contre l’ennemi.»

Mais : « Nous sommes en paix avec notre ombre. »

Et alors, les armées tomberont d’elles-mêmes. Non par révolution, mais par réLOVution. Par désintérêt, par désengagement de toutes les constructions mentales pour n’être plus qu’une coupe d’Amour. Parce que les hommes auront changé de fréquence. Ils auront participé au retournement d’un système mortifère en une célébration individuelle et collective du vivant.

Comme le disait Sri Aurobindo : « La terre n’est pas un champ de bataille, mais un champ de transfiguration. »

Isabelle Alexandrine Bourgeois NOTE DE L'AUTEURE: Cet article est mon dernier texte publié en accès libre, jusqu'à nouvel avis. J'ai décidé de recentrer toute mon attention sur mon média pour vivre à plein temps de mes créations. Si le journalisme que je propose vous enrichit, merci de participer à la réussite de ce pari et de ce rêve personnel en souscrivant pour 9 francs par mois à Planète Vagabonde.


2 comentarios

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wanda
wanda
30 jun
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Toujours aussi pertinente et qui éclaire avec soin tous les côtés du jeu de Go qui se joue sous nos yeux. Que cette lecture aux multiples points saillants apporte la prise de conscience nécessaire pour se garder aligné, centré et le coeur ouvert. Merci Isabelle pour ton travail indispensable. Bel été à toi

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Laurence
29 jun
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MERCI ! de tout coeur Merci pour ce véritable message d'Amour !!!


J'apprécie toujours tes articles car d'une lecture possible de l'actualité, chaque fois tu nous donnes la possibilité d'en appréhender "toutes les facettes du dé" - si je peux m'exprimer ainsi - et en fonction de notre niveau de conscience ..... nous saisirons le sens qui nous est " momentanément désigné"..... mais que de graines semées pour ouvrir les consciences......


Je te souhaite ainsi qu'à tous tes lecteurs un été rempli d'Amour, de Paix et de Joie.

Avec toute ma gratitude pour ton sourire et ton travail.

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