Les 12 nuits (saintes) qui dévoilent notre avenir

Vendredi 19 décembre dernier, une douce effervescence spirituelle se déployait dans la chapelle de Trévelin, à Aubonne. Au cœur de cette soirée humide où l’hiver rêve encore de neige, Marie-Pascale Rémy a ouvert une porte invisible: celle des Nuits saintes, un passage secret entre l’année qui s’achève et celle qui s’annonce, entre l’homme et le divin. Cette conférence, organisée par mes soins et Planetpositive, s'adresse à tous ceux qui veulent devenir les peintres de leur existence. Voici le mode d'emploi, du 24 décembre 2025 au 6 janvier 2026, pour créer votre réalité, de janvier à décembre l'année prochaine.

L’auteure et conférencière a guidé son chaleureux auditoire à travers un paysage intérieur fait de silence, de rêves et d’intuitions. Ce n’était pas une conférence comme les autres: c’était une invitation à traverser la nuit, à descendre en soi pour mieux se préparer à l’année nouvelle.

Le temps suspendu des Nuits saintes

Marie-Pascale Rémy a rappelé que du 24 décembre au 6 janvier s’étend un temps particulier de l’année: ces douze nuits sacrées, plus une — un seuil symbolique entre Noël et l’Épiphanie — où l’esprit humain est appelé à une écoute plus profonde. Dans les traditions anciennes, ce sont des nuits détachées du rythme ordinaire du temps, où ce qui est caché peut enfin être vu, entendu, senti.

Ce passage est décrit comme une marche intérieure vers une forme de lumière, un mouvement depuis l’homme vers Dieu, depuis Jésus vers le Christ: une montée silencieuse à travers les constellations du zodiaque, une traversée de soi à soi-même et vers l’invisible.

Entre rêves et éveils

L’essence de ces Nuits saintes, nous dit l’auteure, réside dans l’attention portée à nos rêves, à nos silences, à ce qui nous habite quand le monde extérieur se tait. Chaque nuit correspond à un mois à venir: janvier, février, mars… comme autant d’étapes d’une année encore à écrire. Nos nuits s’ouvrent à une densité cosmique, nous invitant à observer nos rêves, à consigner dans un carnet nos aspirations profondes et nos résolutions d’avenir.

À Aubonne, l’assistance a été invitée à poser un regard neuf sur la fin d’une année: non pas comme une simple succession de jours, mais comme une pierre fondatrice pour l’année à venir. «Calmer nos passions, pardonner, se détacher, régler nos conflits personnels», telle est la première étape d’un chemin intérieur où l’esprit se ressource et où l’âme se régénère.

Une pédagogie du cœur et de la conscience

La conférence ne se contentait pas d’expliquer: elle proposait une pratique vivante, une pédagogie de l’intériorité pour créer nous-même les 12 toiles des 12 mois de l’année 2026. Marie-Pascale a guidé son auditoire dans une série de gestes symboliques — tenir un journal des nuits et des jours, cultiver la paix intérieure, inviter la sagesse à éclairer chaque rêve — cultiver une qualité spécifique, comme autant de balises pour éclairer l’année à venir.

Loin d’être une simple élucidation intellectuelle, ces paroles étaient des appels à la transformation intérieure: une manière de regarder le monde avec émerveillement, de cultiver une parole bienveillante, d’accueillir la lumière dans les profondeurs de soi et de redevenir le peintre de la sa vie.

À quelques jours du solstice d’hiver, Marie-Pascale Rémy a offert à Aubonne non seulement une conférence, mais une véritable initiation: celle d’entrer dans un temps sacré où l’âme humaine s’éveille, où l’attention au monde devient une attention à soi, et où la nuit devient un miroir de notre avenir.