Les ovnis et l'humanité: la fin d'un tabou?
- Isabelle Alexandrine Bourgeois
- 3 août
- 16 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 9 heures
Et si l’humanité était influencée par des intelligences venues d’ailleurs ? Dans son récent ouvrage « Les ovnis et l’humanité », richement illustré par l'auteur lui-même, l'ufologue François Iksmada dresse un inventaire de ce que l’on appelle le phénomène extraterrestre, au croisement de la science, de l’ésotérisme, de l’histoire cachée et de l’évolution spirituelle. Interview Pour les adhérents sur smartphone, veuillez cliquer sur les trois barres en haut à droite et vous connecter en haut de la page d'accueil du site. Pour les adhérents sur ordinateur, veuillez vous connecter directement en haut de la page d'accueil.
Loin de toute fiction, ce livre évoque de manière simple et attractive, les observations, enlèvements, implants, hybridations, bases secrètes, les hommes en noir, mais aussi l’expansion de conscience, le langage universel et les enfants des étoiles. Cette cartographie non exhaustive interroge autant nos croyances que notre avenir collectif.
François Iksmada, auteur et chercheur indépendant spécialisé dans l’ufologie et la spiritualité, répond à mes questions pour un échange sans tabou. Une rencontre entre ciel et terre, pour explorer ce que d'autres préfèrent ignorer…
Personnellement, je suis convaincue que l’humanité n’est pas seule dans l’univers et j’aurais préféré apprendre à l’école la fabuleuse histoire de son évolution au cœur de la galaxie que le récit de la pomme de Newton, des horreurs de la guerre ou les démonstrations de maths ultra-abstraites!
Isabelle A. Bourgeois: Depuis quand les témoignages d’observations d’ovnis sont-ils pris au sérieux par les autorités?
François Iksmada: Il faut distinguer le discours officiel et ce qui se déroule véritablement en coulisse. Pendant plusieurs décennies, depuis la fin des années 1940, le phénomène a été soit nié, soit minimisé. L’armée de l’air américaine a mis en place dans les années 1950 le projet Blue Book afin de calmer l’opinion public dans un contexte de vagues d’observations d’ovnis. En France, il existe depuis la fin des années 1970 le GEIPAN, dépendant du Centre National d’Étude Spatial, qui est un organisme chargé d’étudier les rapports d’observation d’ovnis. En 1999 a été publié en France le rapport COMETA, signé par quelques dizaines de scientifiques prenant au sérieux le phénomène ovni. Plus récemment, on a appris qu’il existait aux États-Unis un programme secret financé par le Pentagone pour étudier les ovnis.
Isabelle A. Bourgeois: Qui, selon vous, orchestre la censure autour du phénomène ovni ? Est-elle toujours d’actualité ?
François Iksmada: La censure au sujet des ovnis s’articule autour de plusieurs axes, incluant la désinformation et le harcèlement de témoins ou chercheurs (voire leur élimination physique). La censure existait dès le début de la médiatisation du phénomène ovni (dès la fin des années 1940) et perdure de nos jours, même s’il devient difficile de dissimuler la vérité à une époque où l’information se diffuse rapidement. Selon moi, la censure est orchestrée d’une part par les gouvernements, et d’autre part par une organisation secrète que je n’arrive pas à cerner, qui évoluerait en marge de la société et qui serait « au-dessus » des gouvernements.
IAB: Qui sont les étranges men in black ?
François Iksmada: Des témoins et chercheurs (ufologues, auteurs) ont été approchés par des hommes étranges et inquiétants habillés en costume noir, portant un chapeau noir et des lunettes noires, venus pour les menacer ou les intimider afin qu’ils ne révèlent pas d’information au sujet des ovnis, ou qu’ils détruisent ou leur remettent des documents/photos. Ils sont un rouage du mécanisme de la censure. Certains témoignages laissent clairement suggérer que les men in black ne seraient pas simplement des humains enfilant un costume noir, des phénomènes paranormaux ont été rapportés.

IAB: À votre avis, quel crash documenté (Roswell ou autre) est le plus crédible et pourquoi ?
François Iksmada: Le cas de crash d’ovni le plus convaincant est celui survenu aux États-Unis près de la ville de Roswell en 1947. L’abondance de témoignages, la récupération de débris et l’acharnement avec lequel les autorités ont tenté d’étouffer cette affaire renforcent la fiabilité de ce cas.
IAB: Pourquoi les apparitions d’ovnis semblent-elles liées aux sites nucléaires ? Que devons-nous en déduire ?
François Iksmada: Le lien entre manifestations d’ovnis et prolifération nucléaire est effectivement avéré. Qu’il s’agisse d’armes nucléaires ou de centrales nucléaires, les intelligences à l’origine du phénomène ovni semblent préoccupées ‒ à juste titre ‒ par l’utilisation que l’on fait de l’énergie nucléaire. En 1952, l’Américain George Adamski a rencontré un extraterrestre l’avertissant qu’une des raisons de leur venue était les explosions de bombes atomiques. D’autres personnes entrées en contact avec des extraterrestres ont été informées que les dommages causés par les explosions de bombes nucléaires allaient bien au-delà d’une pollution environnementale. Cela aurait une influence sur la "densité" de notre dimension et impacterait d’autres dimensions dans le cosmos. Leurs interventions discrètes ont probablement permis d’éviter des catastrophes potentielles.

IAB: Selon vous, les ovnis sont-ils tous d’origine extraterrestre, ou existe-t-il d’autres hypothèses valables (interdimensionnelles, humaines, etc.)
François Iksmada: À part les éventuels prototypes d’engins militaires secrets, je n’ai pas trouvé de meilleure explication que celle de l’hypothèse extraterrestre. Que ces intelligences exogènes se déplaçant en vaisseau proviennent de notre dimension ou d’une autre, j’appelle cela des extraterrestres. La formulation de votre question suggère qu’il y aurait une distinction à faire entre une origine extraterrestre et une origine interdimensionnelle des ovnis. Étant donné que nous vivons dans un univers multidimensionnel, je ne fais pas cette distinction.
IAB: Quelle différence faites-vous entre les "contactés", les "abductés" et les "initiés" ?
François Iksmada: Un contacté est une personne ayant rencontré un extraterrestre "amical". Un abducté (dérivé du mot anglais abduction, signifiant enlèvement) est un individu ayant été emmené dans un vaisseau contre son gré. La différence entre les contactés et les abductés est relative à la notion de consentement. D’autres facteurs marquent une frontière séparant le monde des contactés de celui des abductés, comme par exemple les étrangetés, les traumatismes et les amnésies, que l’on retrouve généralement dans les scénarios d’abductions, tandis que cela est plus rare chez les contactés. Un autre type d’interaction est le channeling (réception de messages télépathiques), avec lequel il faut être très prudent car des entités parasites peuvent se faire passer pour des extraterrestres bienveillants.

IAB: Pourquoi tant de récits d’enlèvements extraterrestres contiennent-ils des éléments de manipulations génétiques ou d’expériences médicales ? Vous écrivez que jusqu’en 1975, près de 300'000 Terriens avaient été contactés. Comment avez-vous établi de chiffre ?
François Iksmada: Le phénomène des manipulations génétiques pourrait être distingué en au moins deux catégories : d’un côté des espèces extraterrestres ayant des problèmes génétiques qui entreprennent des projets d’hybridation pour la survie de leur espèce, et d’un autre côté des extraterrestres "généticiens/ensemenceurs" très évolués chargés de créer et d’entretenir la vie dans l’univers, qui suivent l’évolution du génome de notre espèce et y apportent des modifications comme on met à jour un logiciel.
Le nombre de 300 000 contactés jusque dans les années 1970 provient du témoignage du Français Pierre Monnet, qui a obtenu cette information de la part d’extraterrestres. Les abductés sont bien plus nombreux que les contactés.
IAB: Ces expériences suggèrent une forme d’élevage ou de manipulation de l’humanité. À quelles fins ? Existe-t-il, selon vous, une lignée hybride déjà présente parmi nous ? Et si oui, à quels signes la reconnaît-on ? Les récits anciens de "fils des dieux" ou de "vierges fécondées par le ciel" peuvent-ils être relus à la lumière de ces expériences ?
François Iksmada: Dans certains témoignages on apprend que des civilisations extraterrestres qualifient la planète Terre de "zoo". Cet « élevage » fait peut-être partie d’un programme piloté par une fédération interplanétaire dont les objectifs nous dépassent.
Les récits mythologiques évoquant des grossesses inexpliquées sont à rapprocher des scénarios ufologiques contemporains rapportés par les femmes abductées mises enceintes. On peut ainsi avoir une grille de lecture plus pragmatique des anciens mythes.
IAB: Avez-vous pu consulter des cas médicaux documentés d’implants retrouvés dans le corps humain ? Quels matériaux ou technologies y ont été identifiés. Ces implants ont-ils une fonction de localisation, de contrôle mental ou d’observation biologique ? Peut-on les relier à un programme global de surveillance ou à un agenda plus ésotérique d’évolution forcée de l’espèce humaine ?
François Iksmada: L’américain Roger Leir a participé à plusieurs opérations chirurgicales consistant à retirer des implants supposés extraterrestres, dans le corps de personnes ayant été abductées. Une membrane biologique engainant les implants contribuerait apparemment au non-rejet de l’implant par l’organisme. Des analyses ont révélé la présence d’une grande quantité de récepteurs sensoriels, de même que des nanotubes et d’isotopes inhabituels. Roger Leir a constaté qu’un implant émettait un champ magnétique. Les fonctions supposées de ces implants pourraient être de localiser l’individu; l’influencer à distance; transmettre et recevoir des informations liées au métabolisme ou au psychisme. Je n’attribue pas les implantations de ces objets à une unique source exogène, divers programmes pourraient avoir différents objectifs.
IAB: Comment expliquez-vous la précision chirurgicale et l’absence de sang dans les cas de mutilations animales (notamment de bovins) recensés aux États-Unis ? Ces actes semblent-ils rituels, médicaux ou militaires ? Pourquoi ces mutilations concernent-elles si souvent les organes reproducteurs ou les glandes endocrines ?
François Iksmada: Ces particularités suggèrent l’utilisation d’une technologie nettement en avance sur la nôtre. Je rejette d’emblée l’hypothèse de rituels occultes humains. Des témoins ont observé des bovins léviter vers un ovni, ou bien "tomber du ciel". Il me semble évident que ces opérations sont menées par des entités exogènes… reste à savoir quels sont les objectifs de ces prélèvements… Peut-être que cela s’inscrit dans le cadre d’expérimentations génétiques, comme dans les cas d’abductions d’humains.
IAB: Existe-t-il des extraterrestres bienveillants ? Il semblerait qu’il y aurait aussi des abductés qui sont restés sur d’autres planètes. Racontez… Est-ce que cela pourrait expliquer certaines disparitions collectives inexpliquées comme la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines (2014). Pour rappel, le Boeing 777 avait disparu avec 239 personnes à bord, sans laisser la moindre trace malgré des années de recherches. Des fragments avaient été retrouvés, mais pas la carlingue. Nous avions clairement pu observer un changement de trajectoire volontaire et les silences radar et les éléments techniques suscitent encore d’innombrables théories.
François Iksmada: Il existe incontestablement des extraterrestres bienveillants. La littérature ufologique regorge de témoignages de rencontres avec des entités exogènes amicales.
En ce qui concerne les humains emmenés sur d’autres planètes, je ne les qualifie pas d’abductés car d’après les témoignages dont j’ai eu connaissance, on est plutôt dans le cadre d’un consentement, une invitation à venir vivre sur une autre planète. Cela dit, il existe sans doute des cas d’enlèvements où les victimes sont emmenées de force sur d’autres planètes.
Les disparitions mystérieuses d’avions sont sujettes à de nombreuses interprétations, allant du phénomène du triangle des Bermudes aux enlèvements extraterrestres. Le contacté Pierre Monnet évoque un avion qui aurait disparu avec tous ses passagers, emmenés sur une autre planète (avec leur consentement). Concernant la disparition du vol MH370, j’ai bien conscience que cette affaire est énigmatique, mais je n’ai pas d’élément permettant de relier cet incident au phénomène ovni.
IAB: Disposez-vous d’informations crédibles sur la présence de civilisations ailleurs que sur Terre, en particulier sur Mars, Vénus ou les lunes de Jupiter ? Pensez-vous que certaines formes de vie puissent être non physiques ou vibratoires, rendant leur détection impossible par nos instruments classiques ?
François Iksmada: Des témoignages suggèrent qu’il y aurait des infrastructures et une présence exogène sur notre Lune. La vie sur d’autres planètes, qu’elle soit au sein de notre système solaire ou ailleurs, peut se situer sur des plans vibratoires et serait, de ce fait, inaccessible pour nous. Dans ce cas, les contacts seraient possibles si les êtres d’autres civilisations abaissent leurs vibrations pour se caler sur les nôtres.
IAB: Le phénomène ovni remet-il en question notre compréhension linéaire du temps ? Peut-on parler de voyageurs temporels ?
François Iksmada: Des récits extraordinaires rapportés par des témoins remettent en question notre perception du temps. Quand un témoin s’étant trouvé face à des extraterrestres affirme que le temps a cessé de s’écouler pendant quarante minutes (cas de Pierre Monnet), ou qu’un homme bien rasé disparaît pour revenir quinze minutes plus tard avec une barbe de cinq jours (cas d’Armando Valdés), cela dépasse l’entendement. Ce genre de témoignage nous permet d’envisager que des civilisations extraterrestres puissent maîtriser le voyage dans le temps.
IAB: Quelles traces historiques ou archéologiques vous semblent les plus probantes quant à une présence extraterrestre ancienne ? Que savez-vous sur l’observation d’une architecture récurrente dans le monde des pyramides maya, à l’Ile de Pâques aux pyramides d’Égypte ?
François Iksmada: Certaines œuvres d’art pariétal découvertes dans d’anciennes grottes contiennent des figures pouvant être interprétées comme des entités extraterrestres. En Inde, les anciennes grottes artificielles de Barabar et Nagarjuni ont des parois tellement lisses et luisantes qu’elles présentent un effet miroir. Je doute qu’elles soient de conception humaine. La présence d’anciens édifices que l’on aurait beaucoup de mal à reproduire de nos jours suggère que dans un lointain passé des bâtisseurs avaient accès à une technologie bien plus avancée que la nôtre. On peut citer la grande pyramide d’Égypte, les piliers de 1200 tonnes de la ville Baalbek au Liban ou le temple de Kailasa en Inde creusé dans la paroi d’une falaise. La technologie qui a été utilisée est probablement exogène.

IAB: Qui aurait été Jésus pour certains êtres multidimensionnels que vous évoquez dans votre livre ?
François Iksmada: Des extraterrestres ont contribué à la venue au monde de Jésus-Christ. Ils ont expliqué à George Adamski que Jésus avait été envoyé pour être incarné sur Terre afin d’aider l’humanité. Une extraterrestre a révélé à Roseline Pallascio qu’au moment du décès de Jésus, une puissante énergie s’en était retirée, il s’agissait d’une partie de la Divinité Suprême qui s’était en quelque sorte intégrée au corps du Christ.
IAB: Quel rôle attribuez-vous aux civilisations exogènes dans la genèse de l’humanité ? S’agit-il d’un mythe ou d’un secret dissimulé ? Quels sont les passages dans la Bible qui décrivent des objets volants ?
François Iksmada: Dans le cadre de l’apparition de la vie sur Terre, les maîtres-mots sont terraformation, ensemencement et ingénierie génétique. Des civilisations exogènes sont intervenues pour rendre l’atmosphère de notre planète propice à la vie, et implanter des humains, des animaux et des végétaux. Dans le livre de la Genèse de la Bible, remplacez le mot « Elohim » par « extraterrestres », et vous aurez une autre grille de lecture que la vision religieuse de la genèse de l’humanité (et pourtant je crois en Dieu).
La présence récurrente de mystérieux objets sillonnant le ciel jalonne l’histoire humaine depuis des temps immémoriaux, quelle que soit la culture ou l’époque. La Bible mentionne à plusieurs reprises la présence d’ovnis, comme par exemple l’histoire du prophète Élie emporté dans un char volant. Ezéchiel a assisté à l’atterrissage d’un mystérieux objet, et on devine qu’il a peiné à trouver les mots pour décrire un engin volant dont la technologie le dépassait complètement. Lors de l’exode des juifs dans le désert, ils furent guidés par une colonne de nuée en journée et une colonne de feu pendant la nuit, que nous appellerions de nos jours ovni. Quant aux fameux rois mages qui auraient suivi une « étoile » les guidant vers Jésus, ce n’était sans doute pas une étoile mais un ovni.
IAB: Parlez-nous de la découverte par l’Italien Mauro Biglino de la mauvaise traduction du mot « Elohim » dans l’Ancien Testament ? Apparemment, les extraterrestres circulaient constamment parmi les créatures humaines qui les considéraient comme des dieux descendus sur Terre. Est-ce qu’on parle ici des fameux héros de l’Antiquité et de toute la mythologie grecque par exemple ? Pour Biglino, nous découlerions d’expériences d’hybridations réalisées par ces elohim. Qu'en pensez-vous? François Iksmada: Mauro Biglino est un expert en traduction de textes en hébreu ancien, il est donc bien placé pour affirmer que le fait de traduire Elohim par Dieu est maladroit. Il explique que les Elohim ‒ un mot pluriel ‒ représentaient un groupe d’individus en chair et en os voyageant dans des machines volantes. Selon Biglino et d’autres chercheurs, les Elohim seraient intervenus dans le processus ayant mené les primates à évoluer vers l’espèce Homo sapien.
IAB: Pour vous, d’après vos recherches, nous serions des âmes de source divine incarnées dans des corps physiques façonnés par des extraterrestres. Qu’est-ce qui vous amène à cette hypothèse ? Est-ce pour cela qu’il est écrit dans la Bible « Faisons l’homme à notre image » ?
François Iksmada: Plusieurs témoignages de personnes ayant été contactées par des entités exogènes ont appris que l’humanité était le fruit d’un ensemencement entrepris par des extraterrestres. Étant donné que j’établis une distinction entre le corps et l’âme, j’ai bien conscience que l’ingénierie génétique mise en œuvre pour concevoir les humains ne concerne que notre corps physique. L’âme reste de nature divine. C’est pour cela que je considère que le créationnisme divin est compatible avec le créationnisme extraterrestre. Quant à notre apparence humaine, elle a cette forme car les extraterrestres qui ont façonné notre espèce nous ont transmis une partie de leur patrimoine génétique, d’où le verset biblique concernant les Elohim déclarant « Faisons l’homme à notre image ».

IAB: Combien d’espèces exogènes répertoriez-vous dans votre livre, et quelle typologie peut-on dresser de leurs intentions ?
François Iksmada: Je n’ai pas compté, mais l’important est de savoir que d’une part la forme humanoïde est la plus répandue dans l’univers, d’autre part que les familles d’animaux que l’on connaît sur Terre ont leur équivalent sous forme humanoïde sur d’autres planètes (cela nous invite d’ailleurs à reconsidérer les représentations des divinités de la mythologie égyptienne à têtes d’animaux), et enfin que de nombreux extraterrestres nous ressemblent parfaitement (il existe donc des extraterrestres humains). Certaines entités sont belliqueuses et conquérantes, d’autres sont évoluées spirituellement et sont chargées d’entretenir la vie dans l’univers. Par ailleurs, il convient de ne pas avoir une vision "binaire" des intentions des différentes civilisations extraterrestres. Entre les entités bienveillantes et celles qui sont hostiles, il y a toute une palette de comportements.
IAB: Qu’en est-il des reptiliens ?
François Iksmada: On a généralement une image très négative des entités reptiliennes, mais les différentes races reptiliennes n’ont pas toutes les mêmes comportements ni le même niveau d’évolution spirituelle. Les atrocités que l’on prête à certains reptiliens sont une réalité, mais il existe également des civilisations reptiliennes évoluées spirituellement. Le point commun entre les reptiliens serait apparemment le fait d’avoir un éventail d’émotions très limité (comparé aux êtres humains).
IAB: Parlez-nous de la notion d’"infiltrés" : s’agit-il de programmes hybrides, de clones, ou d’êtres humanoïdes intégrés à notre société ? Ces entités ont-elles conscience de leur origine ou sont-elles elles-mêmes inconscientes de leur mission ? Peut-on les identifier à travers leur comportement, leur énergie, leur regard… ou passent-ils totalement inaperçus?
François Iksmada: Je qualifie d’infiltrés les êtres n’étant pas originaires de notre monde et qui vivent parmi nous sans que nous en ayons conscience. Le premier à avoir évoqué cela est le contacté américain George Adamski, qui a côtoyé certains de ces infiltrés. Étant donné que de nombreux extraterrestres sont humains, ces derniers passent inaperçus lorsqu’ils se mélangent à la population terrienne. Ils ont parfaitement conscience de leur mission. J’imagine que leur aura ou leur énergie pourrait attirer l’attention de gens ayant des facultés psychiques. Le célèbre remote viewer Ingo Swann s’est retrouvé face une femelle extraterrestre (ayant forme humaine) pendant qu’il faisait ses courses dans un supermarché. Son "sixième sens" l’avait alerté.
IAB: Disposez-vous d’éléments concrets ou de témoignages crédibles sur l’existence de bases extraterrestres terrestres ou sous-marines ?
François Iksmada: Les témoignages évoquant des ovnis plongeant dans la mer ou en sortant, dans des zones bien précises, permettent de soupçonner la présence de bases extraterrestres sous-marines à proximité de Porto Rico et au large des côtes californiennes. Le contacté costaricain Enrique Castillo Rincon a déclaré avoir visité une base extraterrestre dans la fosse des Mariannes. Le Français Robert Lortal a vécu près d’une année dans une base extraterrestre souterraine en Himalaya. On pourrait métaphoriquement qualifier notre planète de gruyère !
IAB: Comment ces bases échappent-elles à la surveillance militaire, satellitaire et civile ? Existe-t-il une forme de dissimulation technologique ou vibratoire ?
François Iksmada: Pour des civilisations ayant des milliers d’années d’avances scientifiques et technologiques par rapport à nous, se camoufler n’est pas un problème. Je rappelle que plus de 90% des fonds marins n’ont jamais été explorés, et que l’on n’a jamais creusé au-delà d’une profondeur d’une douzaine de kilomètres.
IAB: Qui sont ces "enfants des étoiles" ? Peut-on parler d’une nouvelle humanité incarnée pour faciliter le changement vibratoire de la Terre ?
François Iksmada: Des civilisations extraterrestres spirituellement évoluées assistent l’humanité pendant notre transition vers un nouveau plan vibratoire. Certains extraterrestres sont dans leurs vaisseaux et dans des bases, et d’autres ont décidé de se réincarner sur Terre. Ces derniers sont appelés enfants des étoiles ou graines d’étoiles. Le nombre croissant de ces vagues d’incarnations va subtilement infuser notre société.
IAB: Certains extraterrestres (il s’agit du témoignage d’une enfant des étoiles, née sur Terre) parlent de nos programmes scolaires comme un virus qui nous infecte et consume notre lumière intérieure. Qu’en dites-vous ?
François Iksmada: Certains enfants des étoiles sont précoces, hypersensibles et possèdent des facultés psychiques. Le système scolaire agit comme un moule les forçant à rentrer dans des cases. Cette volonté d’uniformiser les esprits étouffe l’étincelle propre à chaque enfant. Des enfants peuvent perdre certaines facultés psychiques et souvenirs d’anciennes vies à cause du formatage de la société.
IAB: En quoi le phénomène ovni participe-t-il d’un élargissement de conscience ? Peut-on parler d’un déclencheur spirituel ?
François Iksmada: Observer un ovni, ce n’est pas seulement être témoin d’une technologie inconnue. Le phénomène ovni nous invite à prendre conscience d’autres mondes, d’autres réalités, d’autres dimensions. Certains récits d’interactions avec des extraterrestres soulèvent des réflexions sur le sens même de notre existence.

IAB: Quelle est, à vos yeux, la place de Dieu ou du divin dans cette grande fresque cosmique ? Y a-t-il un lien entre le spirituel et l’extraterrestre ? L’un de vos contactés raconte qu’il a rencontré un extraterrestre qui a affirmé que Dieu et Amour sont une seule et même réalité et que Jésus aurait été l’expression visible et incarnée de l’Amour de Dieu sur Terre. Qu’en pensez-vous ?
François Iksmada: Dans cette fresque cosmico-spirituelle, le Créateur de l’Univers s’exprime à travers toutes les formes de sa création, et donc à travers nous et les extraterrestres (entre autres).
Les extraterrestres, tout comme les Terriens, sont des êtres spirituels. Leur corps physique n’est qu’une enveloppe éphémère, et leur âme est de source divine. Les extraterrestres évolués qui guident l’humanité œuvrent pour notre croissance spirituelle.
L’extraterrestre dont vous parlez livre un message à teneur christique, et je pense qu’il s’agit de valeurs universelles valables autant sur Terre que sur les autres planètes.
IAB: En quoi l’humanité traverse-t-elle actuellement une phase historique et quels en sont les enjeux ? Allons-nous assister à une scission de l’humanité ?
François Iksmada: L’histoire de l’humanité est rythmée par des cycles successifs. Nous vivons actuellement une phase historique car nous traversons une période transitoire entre une fin de cycle et le début d’un autre cycle. Nous avons en quelque sorte un pas dans l’ancien monde et un pas dans le nouveau monde. Nous sommes malgré nous engagés dans un combat spirituel visant à briser nos chaînes et nous faire sortir de notre prison psychique. Je rappelle qu’actuellement ce sont les serviteurs de Satan qui tiennent les rênes de notre monde. Des civilisations extraterrestres bienveillantes nous apportent une assistance durant ce changement de cycle.
Propos recueillis par Isabelle Alexandrine Bourgeois

L'heure du dévoilement
Et si cette bascule cosmique que nous traversons n’était pas une menace, mais un appel ? Un appel à nous souvenir que nous sommes bien plus qu’un corps, un métier, un passeport...
Nous sommes des êtres d’infini, fils et filles d’un univers peuplé de consciences multiples, reliés à la fois à la Terre et aux étoiles. Certes, des forces obscures tentent encore de nous retenir dans les mailles serrées de leurs illusions, mais déjà se lèvent, dans l’ombre, des lumières nouvelles.
Elles viennent parfois des profondeurs de notre cœur, parfois des confins du cosmos. Elles nous soufflent que la véritable frontière n’est pas entre peuples ou cultures, mais entre ceux qui choisissent l’amour et la liberté, et ceux qui persistent à nourrir la peur.
Car la vraie scission n’aura lieu qu’en nous-mêmes : choisirons-nous la servitude ou la liberté ? La nuit n’est jamais plus sombre qu’avant le lever du jour.
Que dire… ado, j’avais vu Claude Vohrillon (devenu Rael, le pape de l’accueil des extraterrestres) lors d’une séance de dédicace et déjà là, J’ai eu des doutes très sérieux.
Bien sûr qu’il y a des phénomènes inexpliqués, Roswell et autres.
Mais ici, je retrouve mes doutes de l’époque. N’est pas Isaac Assimov qui veut!